Le Comité Social et Économique (CSE) d’une entreprise joue un rôle crucial dans la représentation du personnel au sein de l’entreprise. Obligatoire à partir de 11 salariés, il allie conseils et action pour défendre l’emploi et le bien-être des salariés. Son fonctionnement, son budget et ses missions sont autant de points clés pour comprendre son impact. LIVE CSE vous explique son rôle central, ses moyens d’actions et les obligations qui en découlent.
Le Comité Social et Économique (CSE) est une instance de représentation du personnel dans l'entreprise. Il est l'organe qui remplace les anciens élus du personnel qui existaient (DP, CE et CHSCT) depuis le 1er janvier 2020. Le CSE a donc pour principal rôle d'assurer le dialogue entre l'employeur et les salariés.
La création de cette instance a pour but de simplifier le dialogue social en réunissant en une seule entité les différentes instances représentatives du personnel précédemment existantes.
En termes de missions, le CSE se voit confier des attributions en matière économique, sociale, environnementale et de santé au travail, définies en fonction de l'effectif de l'entreprise. Il a également pour mission d'assurer une expression collective des salariés permettant la prise en compte de leurs intérêts dans les décisions relatives à la gestion et à l'évolution de l'entreprise.
Cela inclut notamment la participation aux décisions relatives à l'organisation du travail, à la formation professionnelle et aux techniques de production. Le CSE est également habilité à présenter les réclamations individuelles et collectives des salariés à l'employeur.
Live CSE se distingue comme le meilleur outil pour un CSE grâce à ses fonctionnalités intuitives et adaptées aux besoins variés des comités. L'interface conviviale de Live CSE facilite le suivi des actions du CSE, tout en améliorant la communication entre ses membres.
L'outil offre également via son site Internet CSE une gestion simplifiée des activités sociales et culturelles (ASC), permettant aux élus d'organiser facilement des événements et des offres pour les salariés. Les réservations et les transactions financières peuvent être effectuées directement via la plateforme, ce qui facilite le travail du CSE.
En outre, Live CSE propose un accès rapide et facile aux avantages CSE pour les salariés via une application mobile CSE. Ils peuvent consulter en un clic les offres disponibles et effectuer leurs réservations sur la billetterie CSE en ligne.
En résumé, les principales raisons qui font de Live CSE le meilleur outil pour un CSE sont :
Ces caractéristiques rendent Live CSE particulièrement adapté aux besoins des CSE, que ce soit pour faciliter la gestion des missions ou pour améliorer l'expérience des salariés.
La mise en place d'un CSE est obligatoire dans les entreprises de 11 salariés et plus. Il faut noter que cet effectif doit être atteint pendant une durée de 12 mois consécutifs. Par ailleurs, le calcul de l'effectif de l'entreprise pour le CSE n'inclut pas tous les salariés.
Pour les entreprises de plus de 50 salariés, le CSE a des missions supplémentaires, notamment le contrôle ou la participation à la gestion des activités sociales et culturelles en place dans l'entreprise.
Dans le cas où l'effectif de l'entreprise est inférieur à 11 salariés, la mise en place du CSE n'est pas nécessaire.
La mise en place d'un CSE en entreprise s'opère grâce à une procédure bien définie.
La composition du CSE d'une entreprise est déterminée par la négociation entre l'employeur et les représentants du personnel. Elle doit nécessairement inclure :
Le nombre de délégués varie selon la taille de l'entreprise, allant d'un seul titulaire pour une structure de 11 à 24 salariés à bien plus dans les grandes entreprises.
Des suppléants peuvent aussi être élus pour pallier l'absence des titulaires. Les membres du CSE peuvent également faire partie de la commission santé, sécurité et conditions de travail si celle-ci est mise en place dans l'entreprise.
Le fonctionnement du CSE s'articule au quotidien autour de réunions régulières entre les membres de l'instance. Ces réunions ont lieu au moins une fois par mois dans les entreprises de 300 salariés et plus, et tous les deux mois dans celles de moins de 300 salariés.
Durant ces réunions, l'employeur et les élus discutent des diverses problématiques liées à l'entreprise, tels que les conditions de travail, la santé et la sécurité des salariés, ou encore les projets et décisions de l'employeur.
Chaque réunion est animée par l'employeur, ou son représentant, et le secrétaire du CSE, élu parmi les représentants du personnel. Un ordre du jour est préparé conjointement par l'employeur et le secrétaire et est communiqué aux membres du CSE au moins trois jours avant la réunion.
À noter que l'employeur est tenu d'organiser une réunion extraordinaire en cas de danger grave ou en cas de harcèlement sexuel ou moral.
Le CSE d'une entreprise dispose également de commissions obligatoires ou facultatives, comme la commission de la formation ou la commission d'information et d'aide au logement. Ces commissions se réunissent de manière indépendante pour étudier des sujets précis.
Enfin, le CSE de l'entreprise dispose de moyens pour fonctionner efficacement :
Le temps passé en réunion est également considéré comme du temps de travail pour les élus.
Le nombre d'élus au CSE et leurs heures de délégation augmentent avec l'effectif de l'entreprise. Par exemple, dans une entreprise de 50 à 74 salariés, 4 élus disposent de 18 heures de délégation mensuelles.
Les représentants syndicaux au CSE se voient attribuer un crédit d'heures de délégation d'une durée maximale de 20 heures par mois, lorsque l'entreprise dépasse un effectif de 500 salariés.
Il est à noter que les membres élus suppléants du CSE n'ont pas d'heures de délégation individuelles, sauf si un accord le prévoit. Ils peuvent toutefois en bénéficier dans deux conditions : s'ils remplacent un membre titulaire.
Les heures de délégation sont considérées comme du temps de travail et sont donc rémunérées comme telles.
Le CSE est soumis à certaines obligations légales pour garantir son bon fonctionnement et le respect des droits des salariés. En premier lieu, il doit organiser des réunions régulières pour discuter des problématiques de l'entreprise.
Par ailleurs, le CSE d'une entreprise a un devoir d'information vis-à-vis de l'employeur concernant les avantages accordés aux salariés. Ces avantages sont soumis à cotisations et contributions sociales dont le versement est à la charge de l'employeur.
Il est à noter que la responsabilité du CSE peut être engagée sur différents plans :
Les membres du comité peuvent notamment être tenus responsables en cas de faute individuelle liée à l'exercice de leurs fonctions.
L'organisation des élections du CSE en entreprise est une responsabilité de l'employeur. Ce dernier doit respecter un certain nombre d'étapes pour assurer la légitimité du processus électoral.
En cas de non-respect de ces obligations, l'employeur peut être poursuivi pour délit d'entrave au fonctionnement de l'instance.
Les élus du CSE jouent différents rôles au sein de l'entreprise en fonction de leur mandat. Ils sont avant tout les interlocuteurs privilégiés entre les salariés et l'employeur, veillant à représenter les intérêts du personnel.
Il est essentiel que les élus du CSE d'une entreprise bénéficient d'une formation pour comprendre leurs missions et responsabilités. Cette formation est indispensable pour exercer efficacement leur mandat, comprendre les dispositions légales du CSE et être à même de représenter au mieux les salariés.
Le vote central au CSE, aussi appelé CSE central d'entreprise (CSEC), est instauré dans les entreprises d'au moins 50 salariés avec plusieurs établissements. Sa mise en place devient obligatoire dès lors qu'au moins deux CSE d'établissement sont constitués. L'élection de ce comité central est réalisée par les délégués élus des comités d'établissement.
Le CSEC exerce les attributions concernant la marche générale de l'entreprise, qui excèdent les limites des pouvoirs des chefs d'établissement. Il est également le seul consulté sur ces sujets.
En termes de fonctionnement, seuls les élus titulaires ont le droit de vote. La durée du mandat des élus au CSE central est généralement de 4 ans. Cependant, un accord collectif peut modifier cette durée si besoin.
Les missions du CSE en matière de santé et de sécurité au travail sont essentielles pour le bien-être des salariés. Le CSE d'une entreprise se voit confier des prérogatives spécifiques dans ce domaine. Il participe notamment à l'analyse des risques professionnels et aux inspections en matière de santé, sécurité et conditions de travail.
Analyse des risques : le CSE est chargé d’identifier et d'évaluer les risques professionnels au sein de l’entreprise. Il peut recourir à des expertises pour approfondir cette analyse et propose des actions de prévention.
Inspections et enquêtes : le CSE de l'entreprise réalise des inspections régulières pour vérifier le respect des normes de sécurité et des conditions de travail. En cas d'accident du travail ou de maladie professionnelle, il mène une enquête pour déterminer les causes et préconiser des mesures correctives.
Droit d'alerte : dans le cas où un risque grave et imminent est détecté, le CSE dispose d'un droit d'alerte. Il peut alors demander à l'employeur de prendre les mesures nécessaires pour y remédier.
Ces missions contribuent à la préservation de la santé et de la sécurité des salariés et à l'amélioration des conditions de travail.
Le CSE de l'entreprise a une mission essentielle de promotion et de défense des conditions de travail des salariés au sein de l'entreprise. Ses attributions couvrent divers aspects essentiels du quotidien des salariés :
Aménagement des postes de travail : le CSE est consulté sur tout projet d'aménagement important modifiant les conditions de santé et de sécurité ou les conditions de travail.
Bien-être au travail : le CSE formule toute proposition visant à améliorer les conditions de travail, la santé, la sécurité des travailleurs dans l'entreprise, notamment en ce qui concerne le plan d'adaptation du travail à l'homme.
Consultation sur les changements : le CSE est obligatoirement consulté sur les questions touchant à l'organisation, à la gestion et à la marche générale de l'entreprise, notamment sur les mesures susceptibles de modifier les conditions de travail.
Prévention des risques : le CSE contribue à la promotion de la prévention des risques professionnels dans l'entreprise et suscite toute initiative qu'il estime utile.
Formation professionnelle : le CSE est consulté sur la politique de formation professionnelle dans l'entreprise et sur l'introduction de nouvelles technologies.
Ces missions sont exercées en liaison avec les représentants du personnel au CSE.
Concernant les activités sociales et culturelles (ASC), le CSE de l'entreprise a pour mission de les mettre en place et de les gérer. Les ASC sont destinées à améliorer la qualité de vie des salariés, des anciens salariés, de leur famille et des stagiaires. Le CSE est libre de choisir les activités à proposer, elles peuvent être variées : sport, culture, loisirs, vacances…
Le choix des ASC se fait en fonction des attentes des salariés et du budget alloué. Le financement des ASC peut provenir du budget du CSE, des subventions de l'entreprise ou d'autres sources.
Gestion des ASC : le CSE est responsable de la gestion des ASC. Il peut être aidé dans cette tâche par des prestataires externes.
Bénéficiaires : les bénéficiaires des ASC sont principalement les salariés et leur famille. Cependant, les stagiaires et les anciens salariés peuvent également en bénéficier.
Non-discrimination : le CSE d'une entreprise doit veiller à ce qu'il n'y ait pas de discrimination entre les salariés pour l'accès aux ASC.
Les ASC sont un outil d’amélioration du pouvoir d’achat des salariés et de développement d’activités favorisant la convivialité et le lien social.
Le budget de fonctionnement du CSE d'une entreprise est une ressource financière allouée par l'employeur pour subvenir aux dépenses liées à l'exécution des missions du comité.
Il est calculé en fonction de la masse salariale brute de l'entreprise. Pour les entreprises de 50 à 1999 salariés, le budget correspond à 0,2% de cette masse, tandis que pour les entreprises de 2000 salariés et plus, il s'élève à 0,22%.
Ce budget est destiné à financer le fonctionnement quotidien du CSE, comme les coûts de déplacement, les frais de gestion (fournitures de bureau, factures téléphoniques, etc.), ou encore le recrutement de salariés dédiés au fonctionnement du CSE. Il peut également couvrir les dépenses liées à l'exercice des attributions économiques et professionnelles du comité.
La gestion rigoureuse de ce budget est essentielle pour assurer le bon fonctionnement du CSE de l'entreprise. Il est donc important de veiller à son utilisation efficace et dans le respect des règles d'utilisation.
Le budget alloué par l'entreprise aux activités sociales et culturelles (ASC) est un autre pilier financier du CSE. Ce budget, appelé aussi budget ASC du CSE, est dédié au financement des activités extra-professionnelles, sociales ou culturelles. Ces activités visent à améliorer les conditions de vie et de travail des salariés. Le budget ASC peut être utilisé de différentes manières, selon les besoins et attentes des salariés.
Le calcul du budget ASC est généralement basé sur la masse salariale brute de l'entreprise. Il s'agit d'un levier essentiel pour favoriser la convivialité et le lien social au sein de l'entreprise. Il permet notamment de financer des activités sportives, culturelles ou de loisirs.
Il est important de noter que la gestion du budget ASC est soumise à une réglementation stricte. Le CSE de l'entreprise doit veiller à une utilisation conforme du budget, dans le respect des attentes des salariés et des règles de non-discrimination. Pour faciliter cette gestion, il peut faire appel à des prestataires externes.
Les bénéficiaires des ASC peuvent être les salariés, leur famille, les anciens salariés et les stagiaires. Les ASC sont un moyen efficace pour contribuer à l'amélioration du pouvoir d'achat des salariés et au développement d'activités favorisant le vivre-ensemble.
Pour exercer leur mandat de manière efficace, les membres du CSE d'une entreprise bénéficient d'une formation spécifique. Cette formation, obligatoire lors du premier mandat, dure au minimum cinq jours et couvre des domaines clés tels que la santé, la sécurité et les conditions de travail.
En cas de renouvellement du mandat, une formation complémentaire est prévue. La nature de cette formation peut varier en fonction de la taille de l'entreprise, avec par exemple une formation économique et financière devenue obligatoire pour les entreprises de plus de 50 salariés.
Il existe également des formations spécifiques pour les entreprises de différentes tailles, adaptées aux défis et enjeux spécifiques à chaque contexte. Ces formations peuvent être dispensées par des organismes agréés par le ministère du travail ou par le préfet de région.
Dans les entreprises de moins de 50 salariés, le CSE assume des fonctions cruciales, bien que de portée plus limitée comparé aux entreprises plus grandes.
Le CSE, dépourvu de personnalité civile, ne peut agir en justice et les droits reconnus par le Code du travail sont exercés individuellement par les représentants du personnel.
Les principales responsabilités du CSE d'une entreprise consistent à :
Il est également important de noter que le CSE dans ces entreprises a un mode de fonctionnement spécifique. Il est présidé par le chef d'entreprise et les membres sont élus pour des mandats de 4 ans, la durée pouvant être réduite à 2 ans sur accord collectif.
Le CSE, en tant que médiateur, offre un espace de dialogue en cas de tensions ou de désaccords. Son rôle est de faciliter la communication entre les parties, tout en assurant une totale confidentialité. Son action se base sur des principes clés comme la neutralité et l'impartialité.
Le CSE d'une entreprise peut intervenir dans des situations variées, allant du conflit individuel à l'harmonisation des relations collectives de travail. En tant que médiateur, il cherche à rétablir un climat de confiance et à préserver une communication efficace entre les parties.
Pour ce faire, il met en place un processus précis de médiation, qui respecte la liberté des salariés à y recourir ou non. Ce processus peut être ajusté en fonction des besoins spécifiques de l'entreprise et des situations rencontrées.
Dans un contexte de conflit, le CSE de l'entreprise intervient de plusieurs manières. Son rôle premier est de faciliter le dialogue entre les parties concernées.
Pour les conflits individuels, les membres du CSE peuvent agir comme médiateurs, en encourageant l'échange et en aidant à la résolution du problème.
Dans les cas de conflit collectif, le CSE peut aider à négocier un accord satisfaisant pour toutes les parties.
Si le conflit concerne des questions de droits des salariés, le CSE d'une entreprise peut faire valoir son droit d'alerte.
En cas de conflits plus sérieux, comme le harcèlement, le CSE a l'obligation d'agir pour protéger les salariés.
L'efficacité de l'intervention du CSE dépend de sa capacité à maintenir une communication ouverte et respectueuse entre toutes les parties.
Les avantages du CSE pour les salariés sont multiples et contribuent à améliorer leur bien-être au sein de l'entreprise.
Représentation des salariés : le CSE agit comme un intermédiaire entre les salariés et l'employeur. Il permet d'exprimer les préoccupations des salariés et de défendre leurs droits.
Activités sociales et culturelles : le CSE d'une entreprise propose des activités diversifiées pour favoriser la cohésion d'équipe et contribuer à l'épanouissement personnel des salariés. Cela peut inclure des événements sportifs, des sorties culturelles, ou des avantages comme les chèques-cadeaux.
Protection de la santé et de la sécurité : le CSE joue un rôle crucial dans la promotion de la santé et de la sécurité au travail. Il veille à la mise en place de mesures préventives pour réduire les risques professionnels.
Médiation en cas de conflit : le CSE d'une entreprise peut intervenir en tant que médiateur en cas de conflit individuel ou collectif. Il contribue à la résolution des problèmes et à la préservation d'un climat de travail serein.
Formation : les élus du CSE ont accès à des formations pour mieux comprendre les enjeux du CSE en entreprise et représenter efficacement les salariés. Cela peut également bénéficier aux salariés en général grâce à une meilleure représentation.
Tous ces avantages contribuent à faire du CSE un outil précieux pour améliorer la qualité de vie au travail.
Le CSE fonctionne sur la base de réunions régulières, généralement mensuelles, présidées par l'employeur. Lors de ces réunions, les représentants du personnel et l'employeur discutent des questions relatives à la gestion et à l'évolution de l'entreprise. Les décisions prises lors de ces réunions sont consignées dans un procès-verbal.
Le fonctionnement du CSE peut varier en fonction de la taille de l'entreprise. Des commissions spécifiques, telle que la commission santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT), peuvent être créées dans les entreprises de plus de 50 salariés.
Le CSE bénéficie de moyens d'actions spécifiques, comme le droit d'alerte, permettant d'attirer l'attention de l'employeur sur des situations préoccupantes.
L'obligation de mise en place d'un CSE dans une entreprise dépend de la taille de celle-ci. En effet, dès lors qu'une entreprise emploie au moins 11 salariés pendant une période de 12 mois consécutifs, la création d'un CSE devient une obligation légale. Les entreprises qui n'atteignent pas ce seuil ne sont pas tenues de mettre en place un CSE.
Cette obligation s'applique également aux établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC). En revanche, pour les entreprises ayant plusieurs établissements distincts, un CSE d'établissement doit être élu dans chacun d'eux, et un CSE central d'entreprise est instauré.
Il est essentiel de noter que le non-respect de cette obligation peut entraîner des conséquences juridiques pour l'employeur, notamment en termes de délit d'entrave au fonctionnement du CSE.
Le rôle du CSE est multiple et essentiel au bon fonctionnement de l'entreprise. Il agit comme un lien entre l'employeur et les salariés, permettant un dialogue constructif et continu.
Le CSE a un rôle consultatif sur les décisions stratégiques de l'entreprise, telles que les licenciements économiques, la durée du travail ou encore les politiques de rémunération. Il a également un rôle préventif en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail en veillant à la mise en place de mesures adéquates.
Le CSE est en droit d'alerter l'employeur si des risques pour la santé ou la sécurité des salariés sont identifiés. En cas de conflit, le CSE peut jouer un rôle de médiateur pour faciliter la résolution des problèmes. Enfin, il est chargé de mettre en place et de gérer les activités sociales et culturelles de l'entreprise.
La mise en place du CSE dans une entreprise est une responsabilité partagée entre l’employeur et les employés. C’est à l’employeur qu’incombe la tâche d’organiser les élections professionnelles pour désigner les membres du CSE. Il doit respecter une procédure légale précise pour garantir la transparence et l’équité du processus.
Ce processus garantit une représentation équitable des salariés au sein du CSE.
L’acronyme CSE désigne le Comité Social et Économique. Il s’agit d’une instance représentative du personnel en entreprise, mise en place suite à l’ordonnance du 22 septembre 2017 relative à la réforme du Code du travail.
Le CSE a pour but de regrouper différentes instances préexistantes, à savoir :
Il a pour mission de veiller à l’intérêt des salariés, en assurant un lien entre ces derniers et l’employeur.
Le CSE en entreprise a pour vocation principale de représenter les intérêts des salariés et de faciliter le dialogue entre ces derniers et l’employeur. Sa mission s’inscrit dans une perspective à la fois sociale et économique. Il intervient dans plusieurs domaines clés :
Le CSE endosse quatre rôles majeurs au sein de l’entreprise :
Rôle consultatif : le CSE est informé et consulté sur les décisions majeures de l’entreprise touchant à l’organisation, la gestion et la marche générale de l’entreprise.
Rôle de représentation : il représente l’ensemble des salariés de l’entreprise, peu importe leur statut, et porte leurs réclamations à l’employeur.
Rôle en matière de santé et sécurité : le CSE veille au respect des règles en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail. Il a également un droit d’alerte en cas de danger grave et imminent.
Rôle dans les activités sociales et culturelles : le CSE a la responsabilité de proposer et gérer les activités sociales et culturelles au sein de l’entreprise.
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