Votre entreprise vous parler régulièrement de CSE alors que vous en êtes resté à la notion de CE ? Vous vous interrogez sur les différences qu’il existe entre CE et CSE ? Live CSE vous explique tous les changements opérés au sein de ces organisations.
Depuis l’Ordonnance Macron de 2020, le CSE (Comité Social et Économique) a remplacé le CE (Comité d’Entreprise) en l’élargissant, grâce au regroupement de trois instances déjà présentes dans les entreprises de plus de 50 salariés.
Si l’on entend encore parler parfois indifféremment de CE ou de CSE, ces deux dénominations impliquent pourtant des changements significatifs, que ce soit en termes de taille, de périmètre, de communication, ou encore de budgets de fonctionnement.
La création du CSE en 2020 est venue de la volonté de regrouper sous une même entité trois instances préexistantes dans les entreprises.
C’est certainement la filiation la plus évidente entre CE et CSE. Obligatoire dans les établissements de plus de 50 salariés, le CE était facultatif pour un effectif moins important. Il jouait un rôle central d’intermédiaire entre les salariés et l’employeur ; après leur élection, ce sont ses membres qui instaurent le dialogue entre les collaborateurs et la direction à travers des consultations et des actions.
Les membres du CSE donnent notamment leur avis pour des sujets à discuter comme :
les conditions de travail et les droits des salariés (faire appliquer le droit du travail)
les avantages sociaux (discussions syndicales et réclamations)
ou lorsqu’il s’agit d’apaiser certaines tensions (médiation et représentation des salariés)
Pas vraiment de différence entre le rôle de l’ancien CE et le CSE d’aujourd’hui sur ces aspects. Outre ce rôle de communication et d’intermédiaire, le CE permet également au personnel d’obtenir des avantages en matière de loisirs et de culture, en mettant en place :
des chèques cadeaux
des chèques vacances
ou encore une billetterie pour obtenir des réductions culturelles.
Mais alors quelles sont les différences entre CE et CSE ? Et bien les rôles du CE ont été élargis avec la création du CSE, en partie grâce au regroupement avec les DP et le CHSCT.
Les DP sont également élus pour représenter les salariés et faire respecter les droits des personnes, même s’ils ont des attributions moins importantes au sein de l’entreprise que le CE. CE et CSE diffèrent donc bien sur ce point. Ils gèrent davantage des problèmes quotidiens et individuels des salariés comme :
les licenciements
les heures supplémentaires
les conditions de travail
les commissions disciplinaires
les questions de sécurité et de santé au travail
Leur nombre est proportionnel à l’effectif salarial de l’entreprise. Ils n’ont évidemment pas disparu avec le remplacement du CE par le CSE, et y siègent d’ailleurs, conformément au Code du Travail qui impose leur consultation lors des commissions. S’il existe bien des différences notables entre CE et CSE, c’est donc moins le cas entre ce qui était les DP et leur intégration au CSE.
S’il fallait mettre en lumière une différence importante entre CSE et CE, celle-ci est clairement de taille. Telle une commission de santé, cette instance veille à la sécurité, la santé – physique ou mentale – et le bien-être des salariés. En plus d’un rôle de formation, le CHSCT réalise notamment des enquêtes au sein du personnel afin de jauger ces éléments et de demander des interventions s’ils repèrent un problème.
Le CHSCT peut avoir recours à son “droit d’alerte” si un danger grave et imminent menace la santé ou la sécurité d’un ou de plusieurs salariés.
L’intégration du CHSCT est bien l’une des différences de poids entre CE et CSE, et montre bien l’évolution de l’institution. Avec la création du CSE vs CE, ses prérogatives n’ont en aucun cas disparu, mais ont été intégrées au rôle global du CSE.
Le CSE succède donc au CE en englobant en plus deux autres instances centrales dans le dialogue social de l’organisation. Si les missions du CE et du CSE se ressemblent fortement, il existe cependant des différences notables et il est indispensable pour cette structure de proposer une application mobile CSE ou un site Internet CSE, sans oublier bien-sûr une billetterie CSE .
Comme nous l’avons vu, le CE était obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés. Une grosse différence CE vs CSE est que ce dernier est obligatoire dès 11 salariés. Si l’effectif est moindre, il est facultatif, comme le CE l’était déjà.
Le CSE prend principalement en charge les réclamations du personnel et a pour rôle central de les transmettre aux employeurs et de les discuter, ce qui se rapproche du rôle ancien des délégués du personnel.
Ses attributions englobent également celles dévolues auparavant au CHSCT comme veiller et donner son avis sur :
la santé
la sécurité
l’hygiène.
Autre différence entre CE et CSE, le nombre d’élus au sein du CSE a également changé par rapport à celui du CE, puisqu’il a été diminué.
Une autre différence majeure entre CSE et CE ? Si la durée d’un mandat n’a pas bougé et reste de 2 à 4 ans après les élections, le nombre de mandats successifs possible a en revanche lui, été limité à trois.
Lors des commissions du CSE, les élus suppléants ne participent que pour remplacer les élus titulaires. Les heures de délégation, quant à elles, existent toujours, mais sont désormais calculées de manière annuelle.
De plus, les représentants du CSE ont la possibilité de partager ces heures entre eux ou encore de reporter les heures non utilisées sur les mois suivants.
En regroupant trois instances représentant les salariés et le droits des personnes, le périmètre d’action des membres du CSE est bien plus large que celui du CE et engendre donc des différences non négligeables. Cela permet :
une centralisation des demandes et des réclamations des salariés,
une force plus importante donnée au dialogue social lors des consultations du CSE
une simplification des transferts d’informations d’une instance à une autre
une connaissance plus précise et complète des besoins réels des collaborateurs.
C’est peut-être l’une des plus grosses avancées dans cette différence entre CE et CSE ; la possibilité pour chacun au sein de l’établissement d’être représenté par une instance forte sans craindre que les informations données aux uns et aux autres ne se perdent dans les couloirs entre les différentes entités !
Une autre grande nouveauté dans la création de ce CSE par rapport à l’ancien CE : il est désormais possible de transférer les excédents du budget ASC (Activités Sociales et Culturelles) au budget de fonctionnement – et inversement -, à hauteur de 10%.
Cette différence entre CE et CSE permet une plus grande flexibilité financière, et surtout de pouvoir davantage développer le rôle économique des CSE, souvent méconnu par rapport à celui qui concerne les activités culturelles et de loisirs.
Quoi qu’il en soit, les attributions générales ne changent pas drastiquement entre le CE et le CSE. Tout comme le mode d’élection, qui reste inchangé.
Le CSE, anciennement CE, est celui qui prend en charge les revendications des collaborateurs pour trouver un accord collectif, notamment en termes de salaires ou de conditions de travail.
Après leur consultation, les membres du CSE au contraire du CE avant lui vont porter ces réclamations ou demandes auprès de l’employeur, afin d’obtenir des aménagements en lien avec le Droit du travail.
Il agit au plus près des membres du personnel et en fonction de leurs besoins. Quelle différence entre CE et CSE sur cet aspect ? Et bien le fait que le CSE regroupe aujourd’hui trois instances, le CE, les DP et le CHSCT, permet de connaître :
aussi bien les besoins globaux de l’ensemble des salariés
que ceux, plus individuels, repérés sur le terrain.
C’est la grosse différence entre CSE et CE, après la fusion avec le CHSCT. Être garant de la sécurité et de la santé (physique et mentale) des collaborateurs signifie que le CSE peut :
mener des enquêtes internes sur les sujets touchant à la santé, aux risques psychosociaux, à la sécurité au travail
user de son droit d’alerte si une situation de danger immédiat leur remonte
saisir l’inspection du travail en cas de besoin
informer et accompagner les salariés sur les problématiques de harcèlement, moral ou sexuel, à travers notamment des parcours de formation et des médiations
Lorsque la taille de l’entreprise excède 50 salariés, il existe une grande différence entre CE et CSE qui se voit attribuer des rôles supplémentaires, tout en renforçant ceux que nous venons de citer.
Au sein d’une entreprise de plus de 50 salariés, l’avis du CSE est systématiquement demandé (conformément au Code du Travail) dans les commissions dont les sujets touchent :
à l’organisation de l’entreprise
à l’état financier de l’entreprise
aux décisions stratégiques de l’entreprise
aux volontés de transition digitale
à l’évolution des conditions de travail
aux licenciements économiques.
Pas forcément de différence à signaler entre CE et CSE sur ce point : il gère les activités sociales et culturelles mises à disposition auprès des collaborateurs. Ainsi, il propose notamment des chèques cadeaux, des chèques vacances, des voyages groupés, une billetterie fournie et des réductions pour réaliser des activités culturelles.
Contrairement à l’ancien CE dont ce n’était pas l’attribution, le CSE gère tous les sujets liés aux risques psychosociaux telle une commission santé, mais aussi ceux liés au harcèlement dans l’entreprise, d’autant plus si celle-ci comporte plus de 50 salariés. C’est l’une des principales différences entre CE et CSE.
Ses représentants jouent notamment un rôle important dans la prévention des RPS et leur identification, ainsi que dans la formation. Il est le garant de l’inclusion, en favorisant notamment le recrutement paritaire de femmes à tous les postes, ou encore de personnes porteuses de handicap.
C’est également le CSE que l’on vient solliciter en cas de problème de harcèlement sexuel ou sexiste ; il propose régulièrement des actions de prévention afin de garantir une culture d’entreprise saine, ainsi que des accords collectifs sur les sujets sensibles.
Ce qui remplace le CE depuis le 1er janvier 2020 est le CSE.
CSE veut dire Comité Social et Economique. EN ce qui concernant les différences entre CE et CSE, nous vous invitons à lire l’intégralité de l’article pour en comprendre toutes les spécificités.
Depuis 2020, le Comité social et économique (CSE) englobe trois instances qui existaient précédemment, dont le Comité d’entreprise (CE). Le CSE est la fusion :
du CE
des délégués du personnel (DP)
et du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).
On note plusieurs différences entre CE et CSE, le changement de 2020 ayant opéré plusieurs modifications :
obligation de la présence d’un CSE à partir de 11 salariés contre 50 pour un CE
diminution du nombre d’élus du CSE vs CE (et un élu suppléant ne participe que pour remplacer les élus titulaires.
limitation à trois mandats consécutifs
centralisation et simplification du dialogue social et syndical en vue d’un accord collectif
amélioration de la souplesse dans la gestion des budgets de fonctionnement.
Comme vous l’aurez certainement compris, le CE n’existe plus en tant que tel et a été remplacé par le CSE (Comité Social et Economique) qui regroupe donc désormais le comité d’entreprise, les délégués du personnel et le CHSCT.
Les membres du CSE mènent des consultations et des actions concernant :
le dialogue social
les droits des personnes et la représentation des salariés
la prévention des risques psychosociaux
la promotion de la santé et sécurité au travail
la gestion des activités sociales et culturelles des collaborateurs.
Les attributions diffèrent en fonction du nombre de salariés (effectif de plus ou moins 50).
Le CE n’existe plus mais son remplaçant, le CSE, est obligatoire à partir de 11 salariés et très utile pour les droits des personnes. Les élections ont lieu tous les 2 à 4 ans et à la lecture de cet article vous constaterez de nombreuses différences entre CE et CSE.
L’une des grandes différences entre CE et CSE c’est bien que le CSE soit obligatoire à partir de 11 salariés.
N’ayant pas les mêmes rôles, CE et CSE sont difficilement comparables sur le plan financier. Là où le CE disposait de moyens financiers pour les activités sociales et culturelles, le CSE dispose évidemment de cette même possibilité, mais également de moyens supplémentaires pour assurer la santé, la sécurité et les conditions de travail des salariés.
Puisque le CSE regroupe les délégués du personnel, le CHSCT et le CE, il doit forcément bénéficier de formations professionnelles dans les domaines tels que la santé, la sécurité et les conditions de travail. Cette formation professionnelles doit durer cinq jours minimum, sans condition de taille de l’entreprise.
En effet, les réunion CSE et CE sont différentes sur bien des points, notamment :
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